On entend souvent cette question chez les débutants :
« Je ne comprends pas ce que veut dire se relâcher. »
Eh bien, c’est embêtant…
Si la personne concernée elle-même ne sait pas, comment pourrais-je le savoir à sa place ?
(Pardonnez ce constat un peu brutal.)
Mais allons, cherchons une piste ensemble.
Je vais vous donner une image.
Dans mon précédent billet, j’ai parlé de mes nouvelles chaussures de randonnée.
Quand je les ai essayées, j’ai senti dès les premiers pas un frottement autour de la cheville droite.
Alors je n’ai cessé de m’interroger :
« Et mes orteils ? Et le dessus du pied ? Et la cheville ? Tout est en place ? »
Bien sûr, appeler le magasin n’aurait servi à rien.
Au final, j’ai simplement ajusté un peu les lacets, et tout est rentré dans l’ordre.
La sensation de relâchement, c’est un peu pareil.
Quand on ne la trouve pas, on peut commencer par se demander :
« Est-ce que je suis détendu ? Est-ce que je me sens heureux ? »
Si la réponse est non, avant de chercher une solution à l’extérieur — auprès d’un coach, d’une vidéo ou d’un livre —, il vaut mieux tendre l’oreille vers sa voix intérieure.
Et cette voix dit souvent :
« Tu réfléchis trop »
« Tu en fais trop »
« Tu crispes ton corps »
Alors souvenez-vous de l’état d’esprit que vous avez quand vous faites quelque chose que vous aimez : prendre un verre, faire une sieste, aller au spa, rire avec des amis…
C’est cela, se relâcher.
Sans précipitation, sans panique, sans renoncement.
Vivons cette expérience ensemble.
Car au fond, chacun a sa propre manière de se relâcher.
On peut recevoir des conseils ou des images, mais la vraie sensation, c’est à vous de la découvrir.
