Dans mon sac à dos pour le pèlerinage de Shikoku, il y a un minimum matériel.

Quand on a débuté, mes filles ont regretté de porter trop de poids ; ses pyjamas, chaussettes et sous-vêtements, cosmétiques, livres de poches … Etant des jeunes filles, améliorer l’apparence est un des musts !
Cependant elles ont très vite appris qu’il faut liquider ce dont on n’a pas besoin, au lieu de penser à ce dont on a besoin.
Oui, c’est une soustraction, pas une addition.

Si on porte une charge trop lourde, on se fatigue. Tout le long du chemin de Shikoku, on peut lire des mots d’encouragement : ‘ Dans la vie comme dans le pèlerinage, il y a des hauts et des bas.’ ‘Life is Henro (= La vie est le pèlerinage d’Henri’ ).
De bonnes chaussures et des vêtements de qualité sont indispensables.
Ce sont le toit, le confort, la sécurité, comme des cadeaux fait par les parents pour protéger l’enfant.
Pour le reste, l’enfant doit s’adapter selon les situations ; si il manque quelque chose, il doit faire preuve de patience, et utiliser un object de remplacement ou créer quelque chose de nouveau.
Pour cela, on a besoin d’experience et du goût de l’aventure.
Enfin, avoir un compagnon (ou une famille ou des amis) vous fortifie dans la vie.
Mais même si on voyage solitaire, on m’a dit que ‘ vous êtes toujours accompagné par Kobo Daishi (空海)sur le chapeau conique que le pèlerin porte.

J’attends avec impatience de finir de visiter tous les 88 temples.