(suite l’article d’hier ; l’apprentissage n’a pas de fin)

Ce sont les souvenirs de ma partenaire de Shorinji Kempo, que j’ai pratiqué à Kyoto (1977-80).
Elle était maître de calligraphie. Elle a disparu à l’âge de 50 ans.
Je me souviens qu’elle travaillait des heures et des heures pour se perfectionner, quand je sortais avec des amis.
Sur la calligraphie, il y a différents styles (1) Régulier (2) Courant (3) Cursif.
Sans connaître le Régulier, on ne peut pas écrire le Cursif.
Franchement, peu de gens peuvent écrire et lire le style Cursif.
Je me demande quel genre d’oeuvre elle créerait maintenant si elle était en vie.
Elle arriverait au niveau de < sans forme > sans doute.


La pratique du Tai Chi ressemble à la calligraphie.
On avance pas à pas, on ne peut pas sauter à la 3ème partie, sans connaître la1ère & la 2ème partie.
Bien sûr tout dépend de vous, imiter la forme? la percevoir ? la maîtriser ?
Et encore, ce n’est pas fini. La forme que l’on apprend agit sur le temps présent i.e. « standard « .
Comme le Yin et le Yang transforment tout le temps. Il faut adapter la forme selon le passé et le futur… aie aie aie… de combien de vies avons-nous besoin?
Je souhaite être une éternelle débutante. Cela sera la preuve que je suis vivante.