Dimanche, après la pluie, toute la famille est sortie se promener dans la forêt.
Les nouvelles feuilles étaient encore plus éblouissantes après avoir été lavées par la pluie.
Alors que ma fille cadette et moi-même nous nous promenions joyeusement à travers la forêt où les oiseaux chantaient ainsi que les grenouilles; mon mari et ma fille aînée peinaient dans un sentier boueux, maudissant le fait qu’ils portaient des vieux baskets.
Mes chaussures, bien que similaires aux leurs (des baskets simples plutôt que des chaussures de randonnée avec une semelle solide en dessous), présentaient une différence flagrante.
Lors des séances d’entraînement de Tai Chi, certains utilisent des chaussures ou des chaussettes avec des antidérapants.
J’avais toujours pensé que c’était à cause du sol glissant de nos dojos, mais j’ai commencé à penser que glisser ou non ne dépendait pas tant du sol que de la sensibisation sous nos pieds.
Atterrir sur une surface lisse peut être glissant, mais en transférant légèrement et fermement le poids sur la jambe d’appui et en avançant pas à pas, on peut éviter de glisser.
Cela ressemble au concept de « discerner le vide du plein » dans le Tai Chi.
J’ai également enseigné à « saisir le sol avec la plante des pieds », mais trop de force peut rendre la posture encore moins stable.
La bonne façon est de permettre à tous les orteils de toucher le sol, et de cultiver une sensation où le centre de gravité tombe verticalement du point d’acupuncture ‘Yongquan 涌泉’ jusqu’au centre de la Terre, même si c’est une façon exagérée de le dire.
Pour ceux dont le talon bouge même avec (ou sans) des antidérapants, c’est un problème antérieur au Tai Chi, donc je recommande vivement d’apprendre les bases correctement.