Je suis allé(e) à Corbier, en France, pour assister au combat traditionnel des vaches d’Hérens, emblématique de la Suisse.

Les vaches noires d’Hérens sont une race robuste de montagne élevée à une altitude de plus de 1 000 mètres.
On dit qu’elles se défient instinctivement les unes les autres et établissent une hiérarchie au sein du troupeau.
J’ai été impressionné(e) par leur courage et leur fair-play lorsqu’elles se confrontent sans se blesser, en utilisant leur tête et leurs cornes.

Elles sont classées par catégorie en fonction de leur âge et de leur poids, et sont disqualifiées si elles perdent trois fois ou se retirent.
Bien qu’elles soient réputées pour leur caractère doux et pacifique, leur attitude lorsqu’elles se font face avec leurs cornes est tout à fait semblable à celle de deux personnes têtues.

Si pousser ne fonctionne pas, pourquoi ne pas essayer de reculer, n’est-ce pas ?

Les vaches d’Hérens, tout comme les humains en général, sont habituées à mettre de la force, mais pas à la relâcher.
Personne ne nous a jamais appris comment détendre notre corps, même si nous sommes capables de nous concentrer sous tension.

Gagner en se relâchant.
Mais pour cela, il faut d’abord avoir la capacité de se détendre…
C’est en pensant à de telles choses que si j’enseignais le Tai Chi aux vaches d’Hérens, qu’une reine des vaches sans précédent verrait le jour, que j’ai regardé le match.