Comme d’habitude, je me promène le long de la Seymaz, saluant chaque passant croisé.

Le vent souffle. Mes doigts étaient engourdis et mes chaussures étaient couvertes de boue.
Le printemps est encore loin. Les bourgeons résistent au froid.

On est en plein hiver.
Mais si je tends l’oreille, toute la nature prépare l’arrivée des beaux jours.
Les arbres sans feuilles me montrent le chemin devant moi.
Il y avait de bons souvenirs de mon enfance à chaque coin…

J’ai reçu un coup de téléphone de mon frère du Japon hier …
Pénible de se séparer de mon cher papa, mais tu as fini de souffrir.
Je n’ai pas eu la chance de passer les dernières minutes ensemble.
Mais j’ai voulu te laisser partir en paix parce que je sais que tu ne me quitteras jamais.

Afin que je puisse fêter mon anniversaire, tu es parti un jour avant ; est-ce un trait d’humour?
En tout cas, cela m’a fait sourire.

 » La vie continue.  » j’ai bien capté ta dernière leçon. Merci, Otochan.