Dimanche — 31°C. Une chaleur écrasante. 🥵

Deux choix : rester à l’abri pour trier des papiers, ou affronter la brûlure du soleil au Petit Salève, après un mois d’absence.
J’ai ri. Et j’ai choisi l’effort.

La sueur tombe en cascade — brûlante, salée — et bientôt, elle devient une joie.
Je me félicite en silence : aujourd’hui encore, j’ai dit non à ma paresse.
Merci à ce corps qui encaisse la chaleur sans faiblir.

La dernière fois, j’ai écrit qu’il y avait des points communs entre la calligraphie et le Tai Chi. 
Aujourd’hui, je voudrais souligner qu’il y a aussi de nombreux points communs entre la randonnée et le Tai Chi.

Les pieds sont bien ancrés au sol, mais jamais figés sur place. 
Pour ceux qui, par peur de tomber, crispent trop les chevilles ou les hanches, ils les bloquent. 
Mon conseil est de relâcher ces articulations et d’acquérir la souplesse d’une balle qui rebondit.

Et puis, il faut renforcer l’axe du corps. 
Même sur une pente raide, si la tête reste reliée au ciel, on ne tombe pas au sol.
 Quand on s’appuie sur un rocher ou un arbre pour se stabiliser, les mains doivent rester légères, comme celles d’un nourrisson.

La montagne est mon maître, elle m’enseigne tant d’indices précieux pour ma pratique du Tai Chi.